Le couturier aurait fêté l’année prochaine les 50ans de sa maison de haute-couture. Le destin en a décidé autrement. L’exposition « Valentino : thèmes et variations » aux Arts Décoratifs lui rend un bel hommage, quelques mois après son dernier défilé en janvier. Je me demande si cette exposition a été planifiée avant la mort du créateur. Il n’empêche : la fin de vie du créateur n’apparaît pas clairement au visiteur, qui n’y voit qu’une rétrospective d’un art flamboyant et vivant. C’est aussi le propre de l’art et du style de son auteur ; rendre intemporels raffinement et féminité.
L’exposition est vraiment d’une toute beauté. D’entrée, cette robe bustier en crêpe rose, qui figure sur l’affiche de l’événement, donne le ton de l’élégance et du glamour.
Rouge comme celui coquelicot, qui fut même nommé le rouge Valentino ! Un rouge qui l’a marqué alors adolescent, lorsque assistant à un opéra à Barcelone, il fut émerveillé par des femmes assises dans leurs loges et formant comme une corbeille de fleurs rouges.
Mais la couleur qui l’a vraiment révélé sur la scène internationale est le blanc. Alors que la mode était aux couleurs vives et intenses, Valentino fait sensation au défilé de printemps-été 1968 avec sa collection blanche. Jacqueline Kennedy, amie du couturier, va servir de relais médiatique en choisissant parmi cette collection sa robe de mariée pour célébrer son union en octobre 1968 avec l’armateur grec Aristote Onassis.
Dès lors, les stars italiennes et américaines ne vont cesser de porter ses robes, qui mettent toujours en avant une silhouette fluide et une taille fine. Pas de provocation ni de faute de goût, le style de Valentino est à la fois sobre et flamboyant. Il a su aussi évoluer avec le temps, en apportant plus de légèreté et de transparence dans ses modèles.
L’exposition met en exergue les différents thèmes majeurs de Valentino : les fleurs, les plumes, les fourrures, les plissés, les volants, la transparence, les lignes, les volumes, l’animalier, le blanc, le rouge.
Les volants et la transparence demeurent mes favoris. Vous pouvez admirer de près les robes issues de la collection printemps-été 2008. Un petit échantillon ci-contre.
Les paillettes, les strass, les perles, la broderie, la mousseline, le velours sont d’autant d’éléments et de matières sophistiquées et sensuelles, qui ont sublimé ces tenues portées par des stars glamour et pétillantes lors de cérémonies, comme Gwyneth Paltrow ou Julia Roberts.
Quel que soit le thème choisi par le créateur, la femme Valentino est restée la même. Comme l'a déclaré Valentino : « L’allure créée peut varier d’une collection à une autre mais les personnages principaux sont toujours les mêmes, tout comme les gens et les choses qui m’inspirent ».
Femme Valentino ou pas, ne manquez pas cette belle exposition, aux Arts Décoratifs jusqu’au 21 septembre 2008!
L’exposition est vraiment d’une toute beauté. D’entrée, cette robe bustier en crêpe rose, qui figure sur l’affiche de l’événement, donne le ton de l’élégance et du glamour.
Rouge comme celui coquelicot, qui fut même nommé le rouge Valentino ! Un rouge qui l’a marqué alors adolescent, lorsque assistant à un opéra à Barcelone, il fut émerveillé par des femmes assises dans leurs loges et formant comme une corbeille de fleurs rouges.
Mais la couleur qui l’a vraiment révélé sur la scène internationale est le blanc. Alors que la mode était aux couleurs vives et intenses, Valentino fait sensation au défilé de printemps-été 1968 avec sa collection blanche. Jacqueline Kennedy, amie du couturier, va servir de relais médiatique en choisissant parmi cette collection sa robe de mariée pour célébrer son union en octobre 1968 avec l’armateur grec Aristote Onassis.
Dès lors, les stars italiennes et américaines ne vont cesser de porter ses robes, qui mettent toujours en avant une silhouette fluide et une taille fine. Pas de provocation ni de faute de goût, le style de Valentino est à la fois sobre et flamboyant. Il a su aussi évoluer avec le temps, en apportant plus de légèreté et de transparence dans ses modèles.
L’exposition met en exergue les différents thèmes majeurs de Valentino : les fleurs, les plumes, les fourrures, les plissés, les volants, la transparence, les lignes, les volumes, l’animalier, le blanc, le rouge.
Les volants et la transparence demeurent mes favoris. Vous pouvez admirer de près les robes issues de la collection printemps-été 2008. Un petit échantillon ci-contre.
Les paillettes, les strass, les perles, la broderie, la mousseline, le velours sont d’autant d’éléments et de matières sophistiquées et sensuelles, qui ont sublimé ces tenues portées par des stars glamour et pétillantes lors de cérémonies, comme Gwyneth Paltrow ou Julia Roberts.
Quel que soit le thème choisi par le créateur, la femme Valentino est restée la même. Comme l'a déclaré Valentino : « L’allure créée peut varier d’une collection à une autre mais les personnages principaux sont toujours les mêmes, tout comme les gens et les choses qui m’inspirent ».
Femme Valentino ou pas, ne manquez pas cette belle exposition, aux Arts Décoratifs jusqu’au 21 septembre 2008!
9 commentaires:
J'avoue que j'ai un peu de mal avec Valentino. Je ne sais, j'ai une image vieillotte et désuète de cette marque.
Des habits pour les vieilles dames, en quelque sorte.
@angie: tu n'as pas tort. Dans l'ensemble, ce sont des tenues de gala, des robes du soir et de cocktail pour stars et femmes riches. Difficile, sorties de ce contexte, de les imaginer à notre goût. Mais à les regarder de près lors de cette exposition, tu peux tout de même admirer le travail, comme de nombreuses broderies ou même peinture sur soie.
La robe bustier en crepe rose est une oeuvre d'art a elle seule!! quelle elegance!!
@sonia: oui, ce volume, cette structure, c'est magnifique. Valentino était en ce sens un fantastique créateur!
j'ai toujours été impressonnée par le mouvement qu'il donne aux vetementss!
au fait, je t'ai taggué!
Je t'ai tague sur mon blog...a toi maintenant de repondre au questionnaire!
j'y suis allée moi aussi et j'ai été déçue! en fait, je ne connais pas vraiment le travail de valentino et j'avais pensé que tout serait plus expliqué dans l'expo! ^^
@corianga: tu as raison quand tu parles de mouvement. C'est dommage que l'expo n'en parle pas de cette manière, via par exemple un petit extrait de défilé pour être témoin de ceci.
@jade: je te comprends. En comparaison avec l'expo sur Christian Lacroix (voir mon billet http://30ansenbeaute.blogspot.com/2008/04/christian-lacroix-histoire-de-mode-et.html), l'aspect éducatif et interactif est moins réussi. Avec une copine, on s'est montré envieuse des jeunes de moins de 18ans, qui se voient proposer plein d'ateliers annexes à cette expo. Pourquoi le réserver aux jeunes?!
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