
Le dépistage de masse cible toujours les populations le plus à risque, c'est à dire après 50 ans pour le cancer du sein. Toutefois les cas observés soit autour de nous soit chez des célébrités trentenaires comme Kylie Minogue ou Anastacia nous rappellent que ce cancer peut frapper à tout âge et qu’il est vraiment important
1) d’être bien informée à ce sujet. Pour cela, je vous conseille d’aller visiter le site de l’association http://www.cancerdusein.org/
2) d’avoir un bon suivi gynécologique. En fonction d’antécédents ou non, ce suivi doit avoir lieu tous les 6 mois à un an dès 30ans.
3) de bien connaître votre corps pour pouvoir être en mesure de détecter toute anomalie. Sur le site, on vous explique comment faire. L’aide du gynéco est aussi bien utile !
Cette campagne est très importante puisqu’elle sensibilise la population féminine et aussi masculine (le partenaire joue un rôle fondamental de soutien dans cette bataille) et qu’elle permet de traiter, au travers d’une couleur rose douce et rassurante, d’un sujet qui fait peur, auquel on ne souhaite souvent pas penser ou qu’on n'ose pas trop évoquer. Car les seins sont une partie intime de notre corps !
Est-ce la recherche qui a permis de faire baisser le nombre de cas recensé aux Etats-Unis ? Certains mettent en évidence cette réduction de cas avec la diminution du nombre de femmes prenant un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS). Mais comme toujours, d’autres raisons sont évoquées et j’avoue ne pas être très au fait des multiples facteurs à risque de cette maladie, autres que les antécédents familiaux ou une 1ère grossesse après 30ans (eh oui !). J’apprends sur le site français que, la prise de la pilule est déconseillée si on a des antécédents familiaux ! Bref, je suis très contente de lire tout ça sans que mon gynécologue lui-même ne m’en parle.
Alors une campagne, oui, mais encore faudrait-il s’assurer que ce dialogue s’engage aussi dans les cabinets. Que penser alors des jeunes filles de 18ans, que, c’est rare, ce genre de maladie peut toucher? Je me souviens d’avoir reçu brochures et cours de sensibilisation au sida étant lycéenne et on était tous gênés qu’on nous montre comment dérouler un préservatif. Alors j’imagine parler des seins. Le mieux serait d’encourager les filles et les mères, sans aucune gêne, d’aller consulter un gynécologue assez tôt. Il me semble très important d’aider les femmes, le plus tôt possible, à connaître leur corps et être bien informées.
La campagne que j’observe aux Etats-Unis fait donc son effet car je réalise combien de questions restent sans réponse, que je ne vais pas tarder à discuter avec mon gynéco. J’espère que ce matraquage rose n’aura jamais pour effet de banaliser cette maladie grave. Car si on peut guérir de ce cancer, c’est suite à un traitement lourd, long, ayant des conséquences certaines sur le corps et le psychique pour de longues années. Donc ce n’est pas attraper la grippe. Je n’exagère pas, j’ai déjà eu ce genre de réflexions autour de toi. Cela me révolte car ces personnes sont ignorantes et en cela, la campagne « Le cancer du sein, parlons-en ! » a toute son utilité.

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