Début novembre, le plan d’activité 2008 est presque finalisé, le budget aussi…Mlles, Mmes, il est l’heure de négocier votre augmentation de salaire. Si, si, on y va !
Tellement de collègues féminines se sont plaintes de ne pas avoir la moindre augmentation, mais toutes avaient grosso modo la même démarche, à savoir elles n’étaient pas rentrées dans une vraie phase de négociation:
- elles n’avaient rien demandé à leur boss, supposant qu’après tant d’années de bons & loyaux services ou bien d’heures supp, cela viendrait forcément à l’idée du boss de les en remercier.
- elles n’osaient pas trop demander car avaient été augmentées l’année passé; alors qu’allait penser le boss ?
- elles préféraient davantage avoir une promotion, le salaire étant secondaire donc elles avaient pas insisté auprès du boss. Maintenant, elles se retrouvent avec plus de responsabilités et salaire égal.
- elles avaient évoqué entre 2 projets le souhait d’être augmentées, de la même manière qu'elles auraient demandé à l’assistante d’avoir un nouveau calendrier 2008.
Que d’erreurs, que de barrières on érige en agissant ainsi car:
- notre boîte ne va jamais nous livrer une augmentation sur un plateau. Nos contrôleurs de gestion sont bien trop contents de pouvoir garder leur masse salariale au même niveau. Donc si on ne demande rien, l’organisation ne va pas le deviner, même si on bosse dur et bien.
- Les hommes ne se posent aucun cas de mauvaise conscience à négocier non seulement le salaire mais aussi à se faire rembourser les heures sup, même si le règlement stipule que non. Une étude faite par l’université de Carnegie aux Etats-Unis démontre que les hommes demandent toujours plus que les femmes. Si par exemple, on informe aux 2 sexes que le salaire est négociable, 83% des hommes demanderont plus d’argent contre 50% chez les femmes.
- Tout travail mérite salaire. Le négocier, c’est aussi montrer & défendre sa valeur sur le marché. Un boss ne devrait pas y voir un problème tant qu’il est bien argumenté. Au contraire, cela démontre une vraie force de caractère et de l'ambition.
- Si vous voulez qu’on vous entende alors abordez la question avec sérieux et organisez un petit meeting de 30min avec votre boss pour en discuter. L’important est d’avoir pu faire un bilan de ses compétences, de savoir ce qui sera attendu de vous et de pouvoir comparer votre salaire avec le marché/vos collègues sans toutefois le mentionner directement au boss... quoique parfois, pour moi ça a bien marché.
En fait, on critique souvent ces femmes qui se comportent en concierges dans l’entreprise, savent tout sur tout mais de cette manière, elles ont un pouvoir incroyable. Clair, on ne veut pas perdre notre temps à savoir qui couche avec qui, qui a laissé les WC dans un tel état, le menu du resto le midi…non, non, mais parfois ça vaut la peine de ne pas rester toujours cloisonné dans notre petit département bien douillet, duquel on sait presque tout mais mettre le nez ailleurs peut être bien utile. C’est en fait ce qui nous manque souvent, à nous les femmes : le "réseautage", qui nous permet de nous soutenir dans l’évolution de notre carrière.
Enfin, cela fera partie d’un autre post, tant le sujet est vaste.
Mais en attendant, même si parler salaire est tabou, n’hésitez pas à sonder vos petits collègues et amis, notamment les hommes. Fiers comme ils peuvent souvent l’être, ils ont parfois moins de mal à échanger des bons tuyaux sur combien ils reçoivent et comment ils ont obtenu gain de cause. On peut apprendre beaucoup d’eux, sans avoir l’impression de se trahir. Car je le répète, il n’y a pas de honte à demander plus, que ce soit à l’embauche comme au cours de votre carrière ! Et si augmentation de salaire vous n’obtenez pas, ne lâchez pas le morceau car tout est négociable (les vacances, la carte de transport, le téléphone etc.) et tout fonctionne au cas par cas. Vous avez donc le pouvoir de faire changer les choses.
Des liens intéressants à consulter:
- Femina.ch "Comment négocier son salaire à la hausse?
- France 5 "être rémunéré à sa juste valeur"
- Capital "l'art de se vendre en entreprise"
- Monster"Négotiation, la révolution féminine"
Tellement de collègues féminines se sont plaintes de ne pas avoir la moindre augmentation, mais toutes avaient grosso modo la même démarche, à savoir elles n’étaient pas rentrées dans une vraie phase de négociation:
- elles n’avaient rien demandé à leur boss, supposant qu’après tant d’années de bons & loyaux services ou bien d’heures supp, cela viendrait forcément à l’idée du boss de les en remercier.
- elles n’osaient pas trop demander car avaient été augmentées l’année passé; alors qu’allait penser le boss ?
- elles préféraient davantage avoir une promotion, le salaire étant secondaire donc elles avaient pas insisté auprès du boss. Maintenant, elles se retrouvent avec plus de responsabilités et salaire égal.
- elles avaient évoqué entre 2 projets le souhait d’être augmentées, de la même manière qu'elles auraient demandé à l’assistante d’avoir un nouveau calendrier 2008.
Que d’erreurs, que de barrières on érige en agissant ainsi car:
- notre boîte ne va jamais nous livrer une augmentation sur un plateau. Nos contrôleurs de gestion sont bien trop contents de pouvoir garder leur masse salariale au même niveau. Donc si on ne demande rien, l’organisation ne va pas le deviner, même si on bosse dur et bien.
- Les hommes ne se posent aucun cas de mauvaise conscience à négocier non seulement le salaire mais aussi à se faire rembourser les heures sup, même si le règlement stipule que non. Une étude faite par l’université de Carnegie aux Etats-Unis démontre que les hommes demandent toujours plus que les femmes. Si par exemple, on informe aux 2 sexes que le salaire est négociable, 83% des hommes demanderont plus d’argent contre 50% chez les femmes.
- Tout travail mérite salaire. Le négocier, c’est aussi montrer & défendre sa valeur sur le marché. Un boss ne devrait pas y voir un problème tant qu’il est bien argumenté. Au contraire, cela démontre une vraie force de caractère et de l'ambition.
- Si vous voulez qu’on vous entende alors abordez la question avec sérieux et organisez un petit meeting de 30min avec votre boss pour en discuter. L’important est d’avoir pu faire un bilan de ses compétences, de savoir ce qui sera attendu de vous et de pouvoir comparer votre salaire avec le marché/vos collègues sans toutefois le mentionner directement au boss... quoique parfois, pour moi ça a bien marché.
En fait, on critique souvent ces femmes qui se comportent en concierges dans l’entreprise, savent tout sur tout mais de cette manière, elles ont un pouvoir incroyable. Clair, on ne veut pas perdre notre temps à savoir qui couche avec qui, qui a laissé les WC dans un tel état, le menu du resto le midi…non, non, mais parfois ça vaut la peine de ne pas rester toujours cloisonné dans notre petit département bien douillet, duquel on sait presque tout mais mettre le nez ailleurs peut être bien utile. C’est en fait ce qui nous manque souvent, à nous les femmes : le "réseautage", qui nous permet de nous soutenir dans l’évolution de notre carrière.
Enfin, cela fera partie d’un autre post, tant le sujet est vaste.
Mais en attendant, même si parler salaire est tabou, n’hésitez pas à sonder vos petits collègues et amis, notamment les hommes. Fiers comme ils peuvent souvent l’être, ils ont parfois moins de mal à échanger des bons tuyaux sur combien ils reçoivent et comment ils ont obtenu gain de cause. On peut apprendre beaucoup d’eux, sans avoir l’impression de se trahir. Car je le répète, il n’y a pas de honte à demander plus, que ce soit à l’embauche comme au cours de votre carrière ! Et si augmentation de salaire vous n’obtenez pas, ne lâchez pas le morceau car tout est négociable (les vacances, la carte de transport, le téléphone etc.) et tout fonctionne au cas par cas. Vous avez donc le pouvoir de faire changer les choses.
Des liens intéressants à consulter:
- Femina.ch "Comment négocier son salaire à la hausse?
- France 5 "être rémunéré à sa juste valeur"
- Capital "l'art de se vendre en entreprise"
- Monster"Négotiation, la révolution féminine"
- NYT "The Feminine Critique"
1 commentaires:
Et toc, je suis complètement d'accord avec toi! Si on peut ne pas te donner plus d'argent tant mieux. si n peut te faire croire que ce sera pour plus tard, tant mieux.....Je connais bien..Alors, tu as raison, il faut savoir demander mais avec futilement. Et, oui en France on regarde trop tes études. quand on a 30 ou 35 ans, on ferait mieux de regarder ce que tu sais faire. Au moins, ici , à NYC, on ne te deamde pas quelle école tu as fait pour décider de ton salaire. Bon, allez stop car on pourrait rester des heures sur ce sujet. Bye!
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